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Épisode 01 — Le Pacte du Cerf d’Argent
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Dagonaut, cité des serments
Dagonaut… jadis bastion de pierre et de feu, aujourd’hui cité fortifiée où les serments résonnent encore entre les murs blanchis par le temps.
Les casernes sont devenues des échoppes, les cours d’entraînement des marchés, mais sous les pavés, la mémoire des guerres veille toujours.
C’est ici, au pied du Donjon du Dragon, que les prétendants viennent forger leur nom… ou le perdre.
C’est là que les aventuriers firent la rencontre d'un drakonien Albus Balthus Cornelius Dumberbor, envoyé par la famille Duras.
Sage au regard perçant, vêtu de vêtements de multiple couleurs, il les accueillit avec bienveillance et mystère.
Les échanges furent nombreux. Albus leur décrit l'homme qu'ils allaient rencontrer Sir Almaric du Cerf d’Argent,un vétéran des joutes de Caldrun, austère et droit, dont la parole pesait plus que l’acier. Un homme capable de les préparer à devenir chevalier.
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Le Pavillon du Cerf
Le pavillon se dressait à la lisière nord de Dagonaut, austère et silencieux, entouré de statues de cerfs et de chevaliers tombés. Le vent faisait tinter les carillons suspendus aux arches, comme pour saluer les pas des prétendants. Au centre de la cour pavée, une silhouette immobile les attendait.
Sir Almaric, droit comme une lance, vêtu d’une armure d’apparat ternie par le temps, les observa sans mot dire. Son manteau de fourrure pâle flottait doucement, et son insigne — un cerf aux yeux d’onyx — semblait les jauger autant que lui.
Il ne les salua pas. Il attendit.
Puis, sa voix s’éleva, grave et calme :
« Vous venez avec le nom de Rubio sur vos lèvres. Mais ce nom ne suffit pas. Ce lieu exige plus que des souvenirs. Il exige des actes. »
Il leur confia une mission : retrouver un artefact ancien dans les ruines de Virelune, sanctuaire oublié des serments trahis.
Aucun des aventuriers ne parla. Le silence, presque sacré, enveloppa la scène comme un linceul.
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Le Bois des Morts
Le sentier vers Virelune serpentait entre les pins noirs et les chênes tordus. Le sol, couvert de feuilles mortes, semblait réveiller les murmures du passé. Puis… le silence se brisa.
Des os claquèrent. Des formes émergèrent des fourrés : squelettes animés, vêtus de lambeaux d’armures rouillées, les orbites vides brûlant d’une lueur bleutée.
Igarion, rapide et impitoyable, les réduisit en cendres et Aveline S'interposa égalment pour ne pas laisser son compagnon seul au combat. Eunéphine, troublée par une présence tapie dans les bois, se transforma en loup. Mais elle rebroussa chemin lorsque d’autres morts surgirent de la terre.
Les ennemis ne semblaient pas errer au hasard. Ils protégeaient quelque chose.
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Les Ruines de Virelune
L’abbaye apparut au sommet d’une colline noyée dans la brume. Ses arches brisées dessinaient des crocs contre le ciel gris. Les statues étaient érodées, les vitraux brisés, mais une présence demeurait.
Les couloirs, envahis de ronces et de silence, abritaient les spectres des anciens Veilleurs. Ils rôdaient, sensibles aux émotions des vivants. Les aventuriers purent les apaiser ou les interroger… mais les réponses étaient fragmentées, hantées.
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Le Pacte du Masque
Au centre d’un cloître effondré, une niche de pierre abritait une petite pierre scintillante — la Glamour Stone.
Alors que l’un des héros s’approchait, l’air se figea. Une brume pâle s’éleva du sol, et une silhouette se forma lentement : haute, drapée d’un manteau spectral, les yeux comme deux éclats d’obsidienne.
Le Spectre de Virelune, gardien des serments oubliés.
« Vous cherchez le masque. Le reflet. Le mensonge utile. Mais savez-vous ce qu’il coûte ? Rubio Duras est venu ici. Il a juré. Il a menti. Il a pris cette pierre… et a volé un nom. »
Une vision s’imposa : Rubio, jeune, vêtu d’une armure volée, entrant dans une joute sous un blason qui n’était pas le sien. Il gagne. Il sourit. Mais derrière lui, un innocent est arrêté.
« Le masque donne la gloire. Mais il prend la vérité. »
Le spectre proposa un pacte :
« Prenez-la, si vous l’osez. Mais jurez devant moi : jamais vous ne l’utiliserez pour fuir ce que vous êtes. »
Vinver fut le seul à parler. Il hésita… puis accepta le pacte. La pierre devint sienne.
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Le Retour
De retour au Pavillon du Cerf, Sir Almaric les attendait. Il les interrogea : « Avez-vous compris ? »
Mais leurs réponses ne le satisfirent pas.
« Réfléchissez. Revenez me parler… quand vous saurez ce que vous êtes prêts à devenir. »
Et ainsi s’acheva le premier chapitre du Pacte du Cerf d’Argent.